Pourquoi les métaux précieux redeviennent un actif stratégique de long terme

Dans un monde marqué par l’inflation persistante, la dette publique record, les tensions géopolitiques et les ruptures monétaires à venir, les métaux précieux apparaissent de plus en plus comme des actifs stratégiques de stabilité et de souveraineté.
Goldman Sachs met en évidence une convergence croissante entre investisseurs privés, family offices et institutionnels : tous cherchent désormais à réintroduire l’or physique dans leur allocation d’actifs, non pas comme un pari spéculatif, mais comme une assurance patrimoniale à horizon 10–20 ans.
Trois raisons principales sous-tendent ce retour en grâce :
- Décorrélation systémique : l’or reste un actif refuge lors des chocs économiques ou des cracks de marché.
- Liquidité universelle : négociable partout, à tout moment, sans dépendance à un système bancaire donné.
- Fiscalité avantageuse : en France, exonération d’impôt sur les plus-values après 22 ans de détention ou taxation forfaitaire dérogatoire.
Ce repositionnement s’inscrit dans un contexte plus large de désenchantement vis-à-vis des classes d’actifs traditionnelles (immobilier, actions US, obligations), souvent perçues comme saturées ou vulnérables à des régulations futures.
Dans ce nouvel équilibre, les métaux précieux ne sont plus une exception patrimoniale mais un socle durable de protection et de résilience.